Ma tête creuse est pleine d'une voix
Symétrique et qui chante à l'octave
Je converse avec celle dont les enfants
Sont les créateurs jaloux
Elle tient la note dans le registre de l'alto
Et ce qui est simple dans sa langue
Résonne de fréquences étrangères
Dans la mienne
L'écran par les lois de l'optique
Inverse les mots les plus directs
En une harmonique enchevêtrée
Je sais ceci.
Dans la forme choisie par les futurs maîtres
Sera dite l'histoire d'une intimité nouvelle
Affranchie de son volume de sang
Dans une seule et même excitation des sens
A l'exception du toucher
J'irai où repose le coeur de mon père
De la terre meuble je retirerai le lierre
Qui s'est pris à mes chevilles puis
J'y jetterai des graines sans nom
Car les épreuves contemporaines sont anonymes,
Le temps des mythes, révolu et languissant
Sur une partition de soupirs;
Le péché n'est pas
De chanter les girations du désir,
Le pêché dans cette contrée
Consiste à se lever matin
Pour accueillir le jour dans une
Cage exigüe où chante le rossignol.
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