Douleur Poem by Lionel Dub

De loin, tout est calme comme la douceur de la vie face à l’infini.
De loin, tout semble simple comme un simple calcule mental.
De loin, tout va bien car on ne peut voir le pire.
De loin, il n’y a que verts pâturages.
De loin, nous ne voyons rien!

À mi-chemin, des sons apparaissent.
À mi-chemin, tout semble prendre forme géométriques.
À mi-chemin, tout reste pour le mieux car peu de détail sont visibles.
À mi-chemin, des couleurs apparaissent et s’émerveillent.
À mi-chemin, le comte de fée est toujours présent mais se dissipe face aux détails gênant.

Au bout du chemin, c’est bruyant.
Au bout du chemin, les meubles et immeubles sont désastreux.
Au bout du chemin, le détail est flagrant laissant peu de place à l’imagination.
Au bout du chemin, la tristesse du site s’impose sans choix brulant l’envie du bonheur.
Au bout du chemin, toutes ces histoires laisse entrevoir un livre d’horreur.

La question se pose, faut-il se boucher les oreilles et avancer en s’imaginant des bruits joyeux?
La question se pose, faut-il rester les yeux fixés sur un monde imaginaire parfait?
La question se pose, faut-il faire fit de la réalité et aller de l’avant?
La question se pose, faut-il fermer les yeux et ignorer la maladie comme la majorité par le dédain?
La question se pose, faut-il rebrousser chemin et s’enfermer sur un chemin utopique à son image?