Le Cavalier Poem by Marcel Aouizerate

Le Cavalier

Bœufs tirant leurs filets
déplacés par l’armée dans la nuit

Les murs aveugles sur les cours berbères
Détruits à coups de masse
afin de n’apparaître jamais

Le tireur d’élite en cet infini jardin
cherche le refuge quand il joue
Et dans ses coups cherche le refuge

« Passant par-là quelques vingt ans plus tard »,
Il est devenu le législateur;
La porte battante du jardin d’enfants s’ouvre
sur le plan de son ennemi

L’un disait son futur métier, l’autre sa folie contemplative
Mais le mendiant des deux ouvrait sa paume
Dans un Allemand parfait

Blaue Reiter,
Etant donné le territoire
Etant donné notre avance
La section change de nom où il prend cette photographie

Les récifs en cette prairie sont le système d’armes
Mais c’est encore l’enfance qui préside et
le soldat apprend l’usage de la chaux
A la hauteur des herbes.

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