Sicile Poem by Marcel Aouizerate

Sicile

Dans son esprit, 'Juliet' était plus proche d''India'
Que de Roméo, il pensait:
Donnez moi une antenne assez longue
Et je mènerai vos armées jusqu'au château atroce
Des Novembres, de l'alpha, du zèbre et de l'Inde.
Hypnotisés par le larsen à l'approche des sources
De leurs hélices engendré,
Et cependant, jouant un millier de coups à l'avance
Du fait de leur vertu,
Les pilotes attentifs s'acheminaient vers l'Otan en aveugle.
Dans chaque direction, ils entendaient la Voix
Alors que perchée sur l'horizon, rougeoyait l'Europe
Que sous la carlingue en une vaste constellation
Tournaient les serpents et les rats dans la poussière du Maghreb,
Le phare de Tunis égrenait ses échos
D'hommes seuls penchés sur leur micro.
De cette époque, il restera - plus tard -
Ses yeux bleus sur l'altimètre
De sa vie sans fond ainsi qu'une manière de parler
En code pour passer la balise de Toussus.

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