Se repose de la peine petites heures c'est à peine
Les matins assez tot éveillé malgré lui
Le menacent de famine les corvées de la plaine
Il mache à la hate sa tartine peu farcie
Sous la brume se mouillant les rides de ses joues
Les fissures lui font mal de ses mains congelées
La douleur plie son dos s'alourdissent ses genoux
De vingt ans que son age il parait plus agé
Il se penche sur les plantes se redresse aux brindilles
Ebourgeonne beche le sol il désherbe et laboure
Le verger au passage rejouie sa famille
Les fruits seraient fiers de garnir toutes les tours
Mais hélas le trésor tous ces multicolores
Ne se changent qu'à des sous qui assurent la misère
Misérable qui s'occupe de la faune et la flore
Citoyen humilié notre joie son calvaire.
10/21/1999
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