Dépression Partie 1 Poem by Joseph Dela Sulh (losembe)

Le désordre est monnaie courante
L'anarchie bat son plein ardent
L'ordre s'étouffe grave à mourir
Oh, malheur à ses habitants!

Rien ne va bien dans ce pays
Le désordre engendre le chaos,
Confusion totale et invivable.
L'anarchie fait pousser le fléau,
Calamité de grande envergure sévit.

Les habitants se plaignent à tire larigot:
Tous les secteurs est tristement minés.
Je ne sais pas par quoi commencer.
Ne serait-ce possible de compter.
La tristesse remue mon coeur saignant.

Je suis venu sur une terre misérable.
Nécessiteux, je suis à bout de force.
Ma respiration se perd à grand pas
Né et grandit ici me fait réfléchir
Sans trouver la solution, tout s'empire.

Remords et regrets me basculent
De partout, je suis accablé de soucis.
Inquiètes pérennes et sans bonne fin.
En fait, jusqu'à présent si je peux.
Oui, si je peux encore me permettre,
Experimenter le luxe de garder espoir.

Question de se remonter le moral
Dans un monde où moralité disparaît.
Au mieux, a complètement disparu.
Incinérée par le fléau et chaos.
Pourvu qu'elle renaisse de cendres.
De la médiocrité véreuse et avérée.

La musique elle-même aussi se plaint.
La seule qui nous restait s'émeut.
Certes, pas de joie mais de détresse.
La locomotive court droit au gouffre.
Le volant fut volé par le chauffeur.
Lui seul, instigateur de cette perte.

A qui la faute! A qui donner raison!
Tout moyen soluble a été mis en relief.
Peut-être une solution non insolite...