Attends, mon âme, peu de temps nous reste
avant l'instant béni et glorieux
où vers le calme bleu des voies célestes,
vers les espaces s'ouvriront mes yeux.
Je laisserai ci-bas, parmi les pierres,
mon lourd fardeau, mes chaînes de forçat,
ce corps déchu que réclamait la terre,
et là, mon âme,
je serai à toi.
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