Essayant de soutenir ma faim charnelle
de votre réponse d'une ligne singuliere
J'ai extorqué la myrrhe et l'encens
de chaque lettre de chacun de vos mots.
Et quand ces derniers furent à bout de soufflé
J'ai dardé ma langue sur la ponctuation
et comme un caméléon, me suis emparé
de l'unique point final de votre phrase.
La seule action fut de mouiller ma bouche
m'invitant à me verrouiller sur les espaces
séparant vos mots et tout en essayant de les réunir
grâce à ma langue léchant les vides
J'ai fait d'elle une expression ininterrompue.
Et davantage encore, grâce à une pirouette,
j'ai englobé sa chute à son commencement,
créant ainsi un Mobius qui m'a permi
de pénétrer son infini.
This poem has not been translated into any other language yet.
I would like to translate this poem