L'Arbre Porte Une Infinité De Fruits Poem by Marcel Aouizerate

L'Arbre Porte Une Infinité De Fruits

Les jours bleus j'entends des réponses portées par des cables et
Dans la poussière des chemins sont formulés des compliments à moitié
Les jours jaunes de poudre, je crache dans la poussière, et
Mon ennui est visible de chacun. A propos, cette blessure est simple
Elle ressemble à un ę ou un ø ou un å ou un ß, elle peut être guérie,
Je ne suis qu'un enfant qui joue à ses yeux.

Je suis vivant les jours pairs, les jours bancaires et les silences,
Les cartes disent Madagascar mais je poursuis mon voyage jusqu'à Tel Aviv,
Cependant les jours fériés sont ma véritable destination;
J'ai vu partout changer les fêtes de village.

Antonia et moi habitons le temps d'un éphéméride de jouissances permises
J'aime qu'elle soit avec moi dans l'arbre qui donne une infinité de fruits
Au matin qui suis-je, au soir qui suis-je, j'ai marché dans cette jungle à
Quatre, trois ou deux pattes;

Je suis le Roi malgré: le jour m'a dévoilé comme un être mortel,
Ce que j'aurais pu être est enfoui dans l'assise du temps,
J'ai pesé sur son trône et de forces déployées,
Pourtant ne déplace le dieu qui me connaît,
Que d'une respiration à la fois.

Alors écoute, providence qui m'ignore et qui ne connait que moi,
Isaac et Léah sont nos réponses,
Léah est jour, Isaac est jour.

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