La vie est une aventure lente et folle:
De vieux ouragans sur leurs bancs
Bourgeoisement assis, lisant leur Rivarol,
Des anciennes guerres dans les gazettes,
Quel tournis, la mort en habits de fête.
Chacun fait ses promesses aux aïeux
Et s'y tient comme il le peut;
En particulier dans le manège des années simples,
Fut faite la promesse qui suit:
Lorsque serait retiré le bon grain de l'ivraie,
Chacun se compterait du coté du vrai.
J'ai été béni et j'ai béni de peu,
J'ai chanté derrière un rideau,
Comme les pauvres, les enfants et les femmes.
Je vais sur l'âne de la réponse,
En suivant la direction de la lance.
Il faut m'aimer à cinq sous comme à cent,
Car je saurai convaincre les chimères,
Avant que mon histoire ne soit dite.
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