Musique D'Été Poem by Marcel Aouizerate

Musique D'Été

Je monte le son au déraisonnable
Pour cesser d'entendre les battements
Du coeur et les respirations inexorables
J'écoute aux portes comme en religion
La vie de mes idoles par procuration
Je n'ai pas le courage festif susceptible
D'exposer l'incivisme du temps
Je connais mes dettes, on me doit autant
Autour de moi s'est établi un équilibre
Alors j'appuie sur la trotteuse jusqu'au sang
J'emmerde la loi, je veux finir vivant
J'ai l'impression que c'est envisageable.

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