Je lève mon verre aux singes dans leurs cages,
Ceux qui jouent aux cartes et aux passants grimacent
Je bois aux hommes agrippés au bastingage
Vidant la lie de leurs boyaux au large de côtes hostiles
Je bois à nos erreurs magnifiques, et combien inférieurs
Nous sommes d'avoir voulu les éviter
Je bois au prix, à la chance, à la pesée,
Je bois à Lolita, puis Esmé et Circé
Je vide la coupe jusqu'à la dernière goutte
Car elle versa avec le poison, son amour son antidote
Je bois à la route, je bois à la marche et à l'existence du but
Je bois à ce que nous sommes dans l'étreinte
Et à combien elle ressemble à la lutte
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