La mer irrépressible se tourmente,
À chaque instant tempête se présage.
Elle fait des trombes et mugit de rage,
Son dos vêtu d'écume bouillonnante.
Ainsi, toujours, depuis le fond des âges,
Se combattant soi-même sans détente,
Et tour à tour vaincue et triomphante,
Elle se nourrit des troubles qui l'engagent.
Lorsque tout dort et rêve sur l'argile,
Son insomnie la rend tantôt tranquille,
Tantôt impétueuse et irritable.
Tandis qu'au fond, que la lueur ne touche,
Au plus profond de ses intimes couches,
La paix suprême règne sur les sables.
(06.05.1963)
(Traduit par Paul Abucean)
This poem has not been translated into any other language yet.
I would like to translate this poem