Dépression Partie 3 Poem by Joseph Dela Sulh (losembe)

Dépression Partie 3

D'ores et déjà, mes mains nées impavides
Tremblochent sur cette terre vide et avide.
L'histoire se joue clairement contre nous.

A qui donner raison! A qui la faute!
Tout moyen insoluble se joue de nous.
Sauf peut-être une solution non insolite...

Comme qui dirait dans un sable mouvant,
Plus on essaie, plus on s'enfonce.
'N'oublions jamais, le simple, lourd,
Et inévitable poids physique, dur
Et inaltérable du monde qui nous entoure.'
Dixit Ollivier Dyens, sans faire semblant.

Que faire pour nous mettre à l'abri?
L'euphorie nous a tous mis à l'index?
Son absence aiguise nos lugubres envies.
Inéluctable besoin à mettre à la lanterne.
Hélas! Je ne puis me mettre à quia.
Pour ne pas me mettre au désespoir.

Mon seul espoir de liberté, mes mots.
Bien qu'ils sont racines de bien des maux.
'Je n'ai pas le choix' n'en fait pas partie.
On a toujours le choix de faire un choix.
D'un seul en découlent une multitude.
Ma foi! Voilà donc ma philosophie.

Flagellés par des ennuis à chaque fois,
Les miens ont été dotés d'une aptitude.
Cause des envies lugubres susmentionnées.
Dues à la non présence euphorique.
Aptitude qui est venue tout mettre à mal.
D'où, on se plaint; le ciel est sans ignorer.

Nos larmes rougeâtres furent asséchées.
Avant, elles eurent bien rempli nos émois.
Rien ne va bien si ce n'est que le chaos.
Oui, j'en reviens après remue-méninges.
Tout habitant plaint ses pas à tire larigot:
De tout domaine, on n'en peut rien tirer.

COMMENTS OF THE POEM
READ THIS POEM IN OTHER LANGUAGES
Close
Error Success