Les fleuves des villes ne sont jamais transparents
Une feuille de vigne y traine comme un serpent
Regrettant de ne plus pouvoir espionner
Les vies dénudées de passants esseulés
Les trottoirs des villes ne sont jamais propres
Un chewing gum s’y accroche avec le temps
Déformé par le stress d’un quotidien harassant
Il disparaitra avec les extra terrestres des matins ocres
Les vitrines des villes sont toujours brillantes
Elles exposent nos infidélités
Tous les samedis dans le bruit elles tourmentent
Ceux qui l’oublieront sans le faire exprès
Les plans des villes sont toujours immobiles
Seul des cyclistes les font frémir
Les sonnettes crient comme des enfants dociles
Implorant la permission d’en sortir.
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