Le Temps Qui Rouille Poem by Zohir Amri

Le Temps Qui Rouille

J’aime me rouler dans ce tapis fumant
Quand les autres craignent l’appétit,
Ils finissent rassuré par le nouvel an,
Pourtant, j’aime ce temps qui me ralentit.

Je me promène comme si j’étais un grand père,
Et en fait, les parcs vident ma tête droguée,
Par la routine des saisons qui affairent
Des commerces, et des réassurances maitrisées.

La fête des morts et ses fantômes à la senteur poivre cannèle,
De tartes tatins accompagnées d’un jus de pommes acides
Le vent, et la lumière tamisée, se répandent et chancellent
Je réfléchis à l’avenir sur une branche bourgeonnante de vide.

Qu’allons-nous faire cette année? si la question se pose…
La roue tourne tranquillement dans un climat tempéré,
Le roux qui fait peur, l’orange des oasis, et la terre des illustrés
Laissons encore glisser le temps propre sur nos belles fesses roses.

Et une belle succession de personnes qui prospèrent et s‘incèrent,
Tels des porcs, vigoureux et fières, broyant glands et noix au goût de terre,
Ils fumeront aussi, l’automne prochain, avec du vin et du pain de paysan,
Et oui! nous sommes un peuple paisible et moyen qu’un rien perturbe le temps.

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Zohir Amri

Zohir Amri

Antony (France)
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