Naquirent encore ce matin des rêves étoilés,
Tes doigts longs et suaves cachés contre les miens,
Frais vertiges caressants aux arômes épicés,
Dérobant mon cœur au vent du bonheur lointain.
Surgissent l’éveil sourd et la vie insipide,
Que l’ennui noie l’envie sous sa vague enivrante,
Tu es de mes songes l’onirique habitante,
Tends-moi ta main dorée et quittons ce sommeil vide
Sorcière de safran, gracieuse magicienne,
Paresseuse enchantée aux courbes aériennes,
Revernit l’existence d’un battement de tes cils,
Qui scintillent d’une lueur noire et subtile.
Aigre doux mystérieux impossible à prédire,
Quelle énigme a pris place dans ton malin sourire?
Suis-moi Amour, et embrassons tout deux l’idylle!
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