Nous descendons des escaliers fragiles
que des pas fermes essaient de consolider
Il faut sortir de là sortir de la torpeur
respirer un air neuf et à nouveau vivre
Précipité du jour dans la déchirure des vents
l'outrage du temps est otage du monde
Le fleuve charrie aussi nos souvenirs
la mémoire vive a besoin des mots des silences
Sourd à la poésie on risque le mutisme
la voix se pose là où les oiseaux regagnent leurs nids
La rue promène son chagrin de célibataire
aime regarder les murs parler les livres
La rue court le long des quais sautille
de place en place le silence éclate entre les mots
La poésie est la pièce maîtresse de la littérature
son invisible armature signe l'inaliénable
Mai 2013
ERIC DUBOIS
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