Après les déraisons et déceptions,
Je reste désormais sans illusions,
Il faut que je m’en fasse une raison
Pour commuer l’échec en dérision.
Soirs et matins se noient sous l’horizon
De jours sans soleil, guéris de passions,
Où le silence, tenace compagnon,
Me nargue de sa commisération.
Des autres, je renie la compassion,
Ma conscience s’emmure en détention,
Derrière les remparts de ma maison,
Dernier havre d’un cœur en perdition.
Ni pleurs ou rires, ni conversations,
N’épousent le fil de mes réflexions,
Une heure de vie semble une condamnation,
Répit avant la finale oraison.
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