Les feuilles de l’automne sont belles et faibles,
Cependant, elles ne sont pas encore mortes.
Ces feuilles-ci ne sont pas trop fortes,
Comme les ailes puissantes des aigles.
C’était hier le printemps et puis l’été,
C’est ainsi que passent les quatre saisons,
Avec beaucoup d’amour, de nostalgie et de piété;
Cela m’est égal, où personne n’a ni tort, ni raison.
Les pétales de l’automne ont un sourire tendre,
En attendant le passage du froid et du verglas.
C’est l’heure où les feuilles se fondent sous nos pas.
Bientôt, elles se perdront dans les tristes méandres,
Dans les oubliettes flippantes de la grande symphonie,
Et dans les ironies circonstancielles de la vie.