Circé Poem by Marcel Aouizerate

Circé

Pour décrire ce moment
Est il bienvenu
D'en appeler à de nouvelles
Créatures,

A-t-on épuisé le vivier
Des femmes puissantes
Celles qui furent tentatrices
Et celles qui furent tentées?

Car il faut imaginer Circé
Mélancolique, personne
Ne prend gaiement la revanche
Des sirènes

Le cœur a de ces cycles
Qui doivent tourner vite
De peur de ne perdre
L'équilibre

Pour autant les révolutions
Peuvent-elles demeurer vastes:
Perséphone languit Démeter
Toute la durée des moissons

A propos d'un Ulysse de foire
Il serait simpliste de croire
Que le voyage commença
Toujours par un premier pas

Le transport
Parfois se cache
Dans un regard
Tourné dans une direction

Une chose en entraina une autre
Et je poursuivis un lièvre
Dans d'étranges garennes
Peuplées de souvenirs

C'était Juin, et c'était Juillet
C'était Août puis les mois
Se prirent à rimer comme
Une mélopée

Saturday, October 11, 2014
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