Gentilhommes De Fortune Poem by Marcel Aouizerate

Gentilhommes De Fortune

La chance veut que le temps n'ait pas effectué
De tri parmi mes amis, ni de moi l’économie,
Et cet exil aura singulièrement élargi l'effectif.

Au moment de tourner le dos au continent,
Alangui d'une mer étincelante à une autre,
Et venant cacher de mon industrie
La source de lumière née au centre
Du parlement - Celui appelé, pour un temps,
A légiférer par contumace à mon endroit -
Je m'attends à constater l'étalement
Des ombres longues de ceux restés derrière:
Ainsi s'appliquent les lois de l’optique
A notre incandescent commerce.

L’éloignement sera bientôt indéniable,
Pourtant je continue d’espérer un cheminement
Superposé de nos pas et la possibilité,
Ouverte en logique, d’une rencontre des parallèles.

Car je n'ai pas abandonné, antan comme hui,
Ceux avec qui j'ai partagé cette forme commune et cette forme tragique,
Cette forme animale d'être pour une durée variable,
Des contemporains.

Il n'est pas de relation humaine aussi banale qui n'ait
Ses audaces cachées, j'ai le sentiment
De laisser débattre une assemblée riche et volubile
Mais je ne démissionne pas de mon mandat.

Thursday, May 22, 2014
Topic(s) of this poem: travel
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