La Dispute Poem by Marcel Aouizerate

La Dispute

A dix minutes de la grand messe, pardi!
Le reste du corps est à la bernerie,
Ah, comme ça, je n'ai pas assez grandi?
J'étais comme toi, amoureux du berceau,
Peuchère pour mézigue tous les hisse-et-ho
De ta retraite en serre-tête de velcro.
Allez descends, reste donc pas sur le cul,
Je jure qu'avec moi tu n'as pas tout vu.
Comment s'appelle un millésime? un cru?
Oui nous allons ensemble boire les berceuses,
Tu veux vraiment passer pour l'emmerdeuse?
Remplis à ras ton verre: trinque à la gueuse.
Et souviens toi, nous avons fuit l'achat
D'une résidence bourgeoise vingt-quatre carats.
Quelle chance! nous aurions fini sans éclat.
Je te connais par le haut et le centre,
Allons, pas besoin de rentrer le ventre.
Encore un toast lunaire puis je rentre.
Au retour, j'ai loué la mer, c'était toi.
L'île qu'on devine dans le ressac en bois,
Tu en voulais encore et c'était moi.
La messe est dite, alors restons ensemble.
Pour te plaire, j'aurai fait comme bon me semble
L'avenir nous ressemble, restons ensemble.

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