Ce fut dur à accepter
Ce fut en un seul rude mot, j'en suis restée motus
Ce fut le verdict prononcé
La condamnation d'un amour encore fœtus
Les yeux larmoyants, les doigts incapables
Le cœur de marbre, baignant dans la détresse
Essayant de délivrer cette sensation ineffable
Colère, jalousie, choque ou tristesse
Difficile de désigner le mot adéquat
Avec celui qui résonne encore dans mes oreilles pour l'énième fois
Fallait-il exécuter cette belle chose magistrat?
Fallait-il m'infliger tout ceci? me faire vivre tout cela?
Je me réveillais chaque jour le cœur plein d'espoir
De te retrouver, d'entendre ta voix, de te voir
De profiter de la lumière que tu me prodigues à chaque sourire chaque regard
Pour en songer et en frémir le soir
J'avais enfin cru à la vie en rose partagée à tes côtés
J'avais enfin cru au bonheur de l'amour à la joie
Je m'imaginais à tes côtés arpentant un champ, égarés
Comme des enfants, comme des amoureux comme tout à la fois
J'aurai beau rêvé de ce 'nous' vainement à ma guise
Ils n'auraient été que des rêves, des chimères parmi d'autres
Ils sont différents des tiens et pas les nôtres
Or, je dois dorénavant m'habituer au 'moi', à ma vie désespérée, grise
Tu as donné un sens à ma vie, ce fut une providence
Tu as animé mon âme fragile, sombre, devenue forte
Tu me les a retiré d'un coup dur, je suis redevenue morte
Euphorie éphémère, malheureusement, appartenant à l'évidence, à mon existence
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