J'ai la tristesse nouée au cœur
Que je sors quand le temps est ailleurs
Comme on traine les chiens les jours de pluie
J'ai la solitude en médaillon
Que je réchauffe les soirs d'hivers
Comme une île échouée en pleine mer
J'ai l'obscurité en mémoire
Que je peins dés que l'aube s'effrite
Comme l'absinthe de la fée verte
J'ai l'espoir collée à l'horizon
Que je leurre au milieu du printemps
Comme une oasis égarée dans le ciel
J'ai l'amour dans les talons
Que je promène en rendez-vous
Comme les imbéciles portent leurs cravates
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