Saturday, February 16, 2019

A capella Comments

Rating: 0.0

Une volupté pressurée, une perte accomplie
coule des rayons de la ruche
mais non l'amour.

Et plus étrangères au temps trompeur,
les grandes orgues de la marée haussent le ton
d'une mélodie déjà chantée dans le langage des ombres.

Et toi, tourmenté en secret
par le printemps qui t'allume le sang:
note le dais de feuillage, leurre

Mon corps. Je suis la parente de ta mort.
Et ta saumure, ta fièvre lancinante -
personne ne pourrait te guérir.

Et vois: en toute hâte les araignées tissent leur toile.
La rose se dépouille encore son faux fruit:
son nom reste rose, ouvre la nuit.

Traduction: Marnix Vincent
...
Read full text

Lucienne Stassaert
COMMENTS
Close
Error Success