La bataille sans s'affaisser
Titubait dans l'orgie et dans le sang:
Son trop gros ventre l'entraînant
Jusqu'où les canons sur sa nuque
Hargneusement tombaient comme des marteaux mécaniques;
Là, tel un sanglier dans les glands frais,
Elle croula...
Ce soir, de la bataille il ne resta
Que le bras noir et suppliant de leur dernier soldat
Tout droit.
Mais il suffit pour fracasser le ciel qui avait fui,
Comme une seule torche folle
Suffit pour fracasser la cage de la nuit.
Un bras: le geste
D'un homme, qui aurait prié et pardonné;
L'ombre d'un aigle qui frôlait la terre;
Un cri transi d'effroi,
Comme une sépulture,
Eternellement
Noir parmi le soleil;
Un bras brandi brave la mort des siècles.
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