Haiti Poem by Diké Alozie

Haiti

Le crépuscule ferme la porte d’une journée bien triste.
Sur ses lueurs rose qui virent violet, s’accrochent les branches toutes nues de la forêt.
A travers eux, la tête hochée, un lampadaire éclaire ses pleures.
Les goutes s’égorgent, brillent un dernier instant réfléchi, avant de s’éclater en larmes.
La veilleuse de notre nuit, tragédienne de cette fine pluie.

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