Sur le fil du rasoir, je me suis retrouvée
Entourée de toutes ces âmes égarées
Ne désirant que de me voir tomber
Me voir fouler terre, me retrouver à leurs pieds
C'est une sensation bien étrange que la solitude,
De l'univers le sentiment le mieux partagé
Ils existent bel et bien, ils sont bien là pourtant
Tous ces astres, toutes ces étoiles dans le firmament
Cette étendue sans limite ni borne, la représentation de l'infini
Certains mouvants mais la plupart figés
Astres inertes au sein de l'immense galaxie
A l'allure immuable dans cette changeante réalité
Qu'est-ce donc que cette pression universelle
Ce désir continu, cette quête perpétuelle?
Serions-nous donc condamnés à la stagnation
A n'être que les étoiles d'une constellation?
Sommes-nous tenus d'être le baudrier d'Orion ou le dard du scorpion;
Contraint de choisir de Pollux ou de Castor notre champion
Condamnés à être définis dans l'espace intersidéral par notre position?
Est-ce donc là le sens de l'existence, sa définition?
Des quatre points cardinaux m'arrivent ces pensées, ces impressions
De l'univers comme série de corps célestes immuables, cette perception
Oserai-je encore chercher, oserai-je seulement espérer?
Est-ce juste à rêver, Puis-je encore la trouver?
Une étoile affranchie de toute attache
virevoltant au gré de son désir dans le firmament
Qui m'emmènerait à Andromède présenter des hommages
Avec la grande ourse se livrer à quelque bavardage
Sur le dos du majestueux Pégase faire une promenade
Ou au noble Phœnix jouer une sérénade…
Oui, trouverai-je jamais mon étoile sœur, mon autre pareille?
Ainsi rêvait l'étoile qu'on appelait étrangère…!
A.O.D.
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