C’EST un vallon sauvage ou sonne le tocsin;
Au-dessus de la source une femme nue se penche.
C’est l’hamadryade riante suspendue à la brandie.
Frôlant d'un pied timide l'eau froide du bassin.
l’amour saisit le corps de Laure qui en fut ceint,
Dans l'onde jaillissante où s'ébattait sa chair blanche
De son corps dénudé de l'écume, émerge une hanche,
De sa claire chevelure, une poitrine ou la rose d'un sein.
Une gaîté divine emplit le grand bois sombre.
Mais deux jeux, brusquement, ont illuminé l'ombre.
Sur son visage son rire, et l’amour et leurs jeux;
Elles s'élancent. Tel, lorsqu'un corbeau sinistre
Croasse, sur le fleuve éperdument neigeux,
Et le vol des cygnes, avec l’amour comme du filtre.
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