La Valse Morte Poem by Ghost Unseen

La Valse Morte

Que la lune est si calme,
Quand le vent s’adoucit.
Que la lune est si blême,
Qu’Orion en pâlit.
Que la lune est si belle,
Quand tout le ciel frémit!

Sa sœur enivrée,
La bise fraiche souffle,
Et ravive l’air givré,
Caressant la peau,
Dans un tango embué,
De charmants frissons.

Contre le bitume fatigué,
Se déchaine la marée morte,
Vivant en automne.
Les vagues rousses,
Jaunes et cuivrées,
Enflamment le trottoir.

Nostalgie ou envoûtement,
Hésite le passant,
Quand il voit le déclin,
Des platanes épuisés;
Pachydermes immobiles,
A l’écorce fragile

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