Le Soupir De La Bouée De Sifflet Poem by Peter Strugnell

Le Soupir De La Bouée De Sifflet

Allez, échappons - nous jusqu'à la mer.
Prendre l'air de la mer, prendre sa liberté.
Le sable mouillé, miroitant à la lumière.
La lune les étoiles, brille dans la nuit.

Cette île était, où j'ai été élevé.
Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, la brume d'été.
Voiliers à la dérive, à travers la baie.
La houle montante nous balancerait doucement.

Le sable entre nos orteils et la rotation de la marée.
Les dunes de Sandy Point sont les endroits où nous nous cachions.
Nous errerions sur le rivage, sans notion de temps.
Comme du bois flotté, perdu le long du rivage.

Les vagues grondent et la marée monte.
Herbe de mer chuchotante, silhouettes au crépuscule.
Des rubans dans la brise, flottant librement.
Et non attaché, détaché de toute pudeur.

Des voix lointaines, dans l'air calme.
Approchez-vous un peu, dites une petite prière,
Le contact de ta peau, le cri de la mouette.
Les feux de navigation, le soupir de la bouée de sifflet.

Friday, June 26, 2020
Topic(s) of this poem: escape,nostalgia,ocean,romance
COMMENTS OF THE POEM
READ THIS POEM IN OTHER LANGUAGES
Close
Error Success