TOI Poem by Claude Esteban

TOI

Toi
qui marches, qui ne veut pas voir


descends, descends toujours jusqu'aux royaumes
de l'infertile


là tout un peuple bouge, ombres
des pères que les fils bafouent, reines


qui dansent dans leur délire et loin,
très loin sur une falaise


un homme qui regarde la mer et qui murmure,
montagnes de l'écume, rendez-la moi.

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