Patronne, Madone Poem by Hebert Logerie

Patronne, Madone

Oh! Mignonne, tu pars demain.
Tu ne seras guère à la lueur de mes tendres mains.
Tu as trouvé une nouvelle ruche,
Un beau nid et une jolie cruche.
Oh! Maintenant, il pleut quelques parts
Dont je ne pourrais ni toucher, ni voir.
Je suis damné, je me sens sans espoir.
J’ai l’esprit serein, blafard et bavard.
Je suis triste et seul; il fait sombre.
Je ne verrai plus ton ombre,
Ton image, tes gestes et ton sourire.
Je n’entendrai plus l’écho de tes rires.
Je n’aspirerai plus l’arome de ton haleine.
Oh! Dieu, je me sens malade; je suis en peine.
Je n’écouterai plus la cadence de tes pas.
Je ne te verrai plus œuvrer comme un chat.
Demain, tout sera morne, étrange et différent.
Il ne me restera au creux de l’oreille que les chants
Inventés pour calmer le vacarme qui brouillera mon silence,
Ma raison d’être et de vivre, ma paix, voire mon existence.

COMMENTS OF THE POEM
Gajanan Mishra 01 August 2013

not able to understand due to language problems.

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