A Toi Ma Chère Nation Poem by Edouard BIZIMANA

A Toi Ma Chère Nation

Toi qui m'a vu naître,
De loin je t'imagine,
Et l'envie de te revoir me dévore
Comme le feu dans une savane sèche
De tes merveilles, mon être tu as nourri.
Toi qui m'as tout donné,
Devant ta splendeur je m'incline
Pour un hommage appuyé, te rendre.
Avec tes milles et verdoyantes collines,
Dans tous les états, je te décline
Dans toutes les formes,
Je t'imagine et te dessine,
Pour te rendre ton sourire volé
Par ceux venus d'outre-mer
Pour te rendre ta virginité
Et ton honneur abusés,
Par des enfants prodigues,
Qui t'ont rendu triste en versant le sang des leurs,
Par ceux qui t'ont vendu aux enchères, et
Ta chair aux chiens errants, ont servi.

Pourtant, cher Burundi et ma terre chérie,
Digne tu l'es resté et digne tu l'es toujours,
Car l'esprit de Ntare veille sur toi,
Tu as su dompter Rumariza, et
De la bravoure de tes fils,
Ni Allemands ni Belges n'en doutent point,
Eux qui voulaient que tu leur appartiennes,
Eux qui t'ont violé et violenté sans te prendre de ta dignité.
Ton drapeau flotte sur les parvis du monde
Jusque même dans les champs de bataille
Donnant espoir et espérance
Aux peuples meurtris par la violence.

O, toi ma Nation, O toi Burundi
Des deux mains je t'applaudis
Dans mon cœur je te garde
Nuitet jour je veille sur toi
Pour toi je donnerai ma vie
Avec tout mon être et toute ma force
Avec tout mon cœur et mon âme,
Je te servirai.

De ta dignité et tagrandeur, serai-je jaloux
Soit debout et brille Burundi, et
De ton honneur, sois jaloux.
Ma chère Nation, propriété de personne
Mais propriétaire de tous ceux qui t'habitent,
J'exulte de joie en contemplant
Tes trois étoiles qui brillent dans le monde entier.
Rassemble tes fils et filles dispersés,
Par la haine et les envies mal apprivoisées
Pour que tous contribuent à t'édifier.
Burundi, terre chérie, cher pays
Voici mon cœur, mes bras et tout mon être
Qui s'offrent à toi pour te reconstruire
Et ton honneur d'antan, te rendre,
Comme le firent tes dignes fils.
Seul, je suis tout petit
Incapable d'appréhender tes merveilles,
A Dieu je te confie pour qu'Il te garde
Que sur ton unité, Il veille;
Qu'à tous tes enfants, Il donne joie
Qu'à tous ceux qui t'habitent,
Il comble de bonheur,
Que sur eux, les bénédictions abondent.

Friday, March 20, 2020
Topic(s) of this poem: patriotism
COMMENTS OF THE POEM
READ THIS POEM IN OTHER LANGUAGES
Close
Error Success