L'amerique. Poem by Michael Walker

L'amerique.

Bien qu'elle me nourrit du pain de l'amertume,
Et son dent de tigre me morde la gorge,
Tout en volant mon haleine a vivre, j'avouerai
Que j'aime cet enfer raffine qui met a l'essai ma jeunesse!
Son vigueur coule comme des marees dans mon sang,
En me renfermant debout contre sa haine.
Sa grandeur balaye mon etre comme une inondation.
Cependant comme un rebelle s'oppose a un roi dans l'etat,
Je me tiens debout a l'interieur de ses murs sans aucune
Terreur, sans malice, aucun mot de raillerie.
Je contemple obscurement les jours a venir,
Et je vois sa force et ses merveilles de granit la,
Sous la touche de la main sans erreur du Temps,
Comme des tresors sans prix qui s'enfoncent dans le sable.

-'America'. Claude McKay.
- Translated 21 July,2016.

Friday, July 22, 2016
Topic(s) of this poem: country
POET'S NOTES ABOUT THE POEM
Claude McKay was Jamaican-born but lived most of his life in the U.S.
seeing America through the eyes of an immigrant always, slightly an outsider. In the sonnet, McKay presents the advantages & disadvantages of his adopted country. It is a balanced account.
The carefully-structured sonnet rhymes: ababbcbcdede ff. To me, very neat.
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