Notre Haïti Chérie, Est-Elle Indépendante? Poem by Hebert Logerie

Notre Haïti Chérie, Est-Elle Indépendante?

Hier soir, j’ai eu des discussions avec des amis.
Les opinions étaient variées, mais la mienne
Etait claire et directe; notre chère Haïti
N’est pas actuellement indépendante: les étrennes
Viennent de l’étranger, il n’y pas de fierté,
Pas d’honneur, pas d’armées,
Haïtiennes pour défendre les frontières nationales;
Les biens que nos ancêtres ont gagné sur les champs de bataille;
L’insécurité a détruit la paix des citoyens de belle taille;
Les voleurs sont partout dans les rues de la capitale,
Et dans les couloirs des provinces; les loups garous
N’ont plus peur de la journée; les zinglendos fous
Vivent dans toutes les couches de la société;
Les cultivateurs ne travaillent plus la terre;
Les mendiants sans vergogne sont partout;
Les problèmes se multiplient quotidiennement
A une vitesse supersonique; l’avenir de nos enfants
Est en doute; les vieillards sont jetés dans la boue;
Les litanies se poursuivent comme les investigations criminelles,
Comme les fraudes commises par les agents sous les tentes.
L’Etat doit faire ses devoirs, la justice doit s’exiler de la poubelle.
Mes camarades riaient et j’étais très sérieux.
Je conversais avec de bons patriotes qui aiment Haïti,
Un pays qui jadis était fier et qui a enlevé tant de défis.
Depuis plus d’un quart de siècles, les malicieux,
Les incompétents malhonnêtes ont dérobé Haïti de son grand sourire.
Comme on dit en anglais: « All Hell broke loose ».
La corruption, l’insécurité, le choléra, la toux,
Et tous les maux de notre monde ont suffoqué les éclats de rire
De notre peuple. Très souvent, on compare le pays à l’enfer,
A cause de la pauvreté et de l’inexistence de l’état.
Parce que la Constitution n’est pas en fer,
Les élus qui ont prêté serment pour la protéger,
Sont les premiers à la violer et à la kidnapper.
La situation est dure: les mouches, les moustiques, les rats
Ont envahi notre conscience nationale.
Maintenant, on essaie de blâmer Martelly,
Pauvre camarade, qui fait son mieux en face de ce galimatias,
De ce tohu-bohu international. « Dan pouri
Gin fos sou banan mi ». Répétons à haute voix: « Gloria
Patris et Filius ». Il existe, malgré tout, une lueur d’espoir pour Haïti.
Je ne voulais pas écrire ce matin, parce j’étais trop déçu et affaibli,
Mais en pensant, aux sacrifices de Toussaint, Dessalines, Christophe,
Pétion et des autres, je me suis dit en anglais: « I was raised tough,
I was raised not to fear ». Sur les bancs de l’école en province,
On nous a appris ces devises: « Vivre libre ou mourir; liberté ou la mort ».
Aux cours privés de Roger Anglade, à Port-au-Prince,
On a appris à mes camarades que Capois La Mort
Etait patriotique, sincère, brave et fort;
Nous, bons Haïtiens, étions nés pour aimer Haïti, jusqu'à la mort,
Non pas pour la kidnapper, la piller, la violer,
L’humilier, la détruire et la déshonorer.
Demain, le premier jour de Janvier 2012, j’aurai des pleurs aux yeux,
Et dans mon cœur, dans mes veines, les feux sanglants de mes Aïeux.

Copyright ©Décembre 2011, Hebert Logerie, Tous Droits Réservés
Hébert Logerie est l’auteur de plusieurs recueils de poèmes.

P.S. Bonne et Heureuse Année 2012!
Happy New Year 2012!

Haïtiens, Haïtiennes de valeur, n’oubliez jamais les paroles célèbres de Sténio Vincent!



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