Si je pouvais,
je porterais cette odeur de menthe à mes narines,
j'arracherai les épines d'angoisse
et les veines de ses feuilles vertes.
Au coucher du soleil,
je m'allongerais au coeur des plantes humides
et j'avalerais à petites gorgées,
leurs effluves déconcertantes.
Mais ce n'est qu'une nouvelle angoisse,
une autre poésie inutile,
un discours articulé pour remplir les feuilles
de l'examen cérébral
noyant le coeur dans ses désirs.
Elle est angoissée cette angoisse parfumée.
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