Je me reveille froid, moi qui
Prosperai de reves de chaleur
M'eveille a leur restes,
De la suette, et un drap accrochant.
Ma chair etait son propre ecran de protection:
Ou elle fut entaillee, elle se guerissait.
Je grandis comme j'explorais
Le corps dont j'avais confiance
Meme quand j'adorais
Le risque quifaisait robuste,
Un monde de merveilles en
Chaque defi a la peau.
Je ne peux que regretter
Que l'ecran de protection donne fut craque,
Mon esprit reduit a la hate,
Ma chair reduite et ruinee.
Je dois changer les draps du lit,
Mais je me surprends plutot
Arrete droit ou je suis
Me serrant le corps
Comme si pour le proteger contre
Les douleurs qui me traverseront,
Comme si les mains suffisaient
D'arreter une avalanche.
- ' The Man With Night Sweats'. Thom Gunn(1929-2004) .
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