Les morts ne sont plus
Ils sont des disparus
Des monts, des villes et des rues.
Leurs esprits sont dans l’air
Leurs cercueils dans la terre
Et leurs vestiges au cimetière.
Les morts n’ont plus de peine
Leurs corps nourrissent les verveines
Qui s’infiltrent dans les rives et dans les plaines.
Ils sont dans le langage vernaculaire
Ils sont dans les coutumes ordinaires
Ils sont dans la rose trémière.
Les morts ne répondront jamais
Ils veulent conserver leur paix
Le silence pur, absolu, et frais.
Ils sont dans le sang de nos veines
Ils se marient avec le vent et l’air
Ils sont dans les racines de s verveines
Et dans la gueule des clochards aux postillons amers.
Les morts ne sont plus
Ils ont disparu des champs et des rues
Leurs esprits sont dans l’air
Et leur sang coule dans la tisane et le café amers.
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