Robinson. Poem by Michael Walker

Robinson.

Le chien cesse d'aboyer apres le depart de Robinson.
Son acte est fini. Le monde est un monde gris,
Non sans violence, et il frappe du pied sous le grand piano,
La chasse comme un cauchemar bien commencee.

Le miroir de la Mexique, suspendu au mur,
Ne reflet rien du tout. Le verre est noir.
Robinson seul pourvoit l'image Robinsonienne.

Ce qui est toute la salle-les murs, les rideaux,
Les rayons, le lit, la photographie de la premiere femme de Robinson, Les petits tapis, les vases, les panatellas dans un humidor.
Ils rempliraient la salle si Robinson entrait.

Les pages du livre sont blanches,
Les livres que Robinson a lus. Voila son fauteuil prefere,
Ou la position du fauteuil si Robinson etait ici.

Le telephone sonne toute la journee. Il est possible que ce soit Robinson qui fait le coup. Il ne sonne jamais quand il est la.

Au dehors, des batiments blancs jaunissent au soleil.
au dehors, les oiseaux tournoient sans cesse
Ou les arbres sont reels et ne prennent jamais une vacation.


' Robinson'. Weldon Kees. 1947.

Thursday, April 23, 2015
Topic(s) of this poem: character
POET'S NOTES ABOUT THE POEM
I see Robinson as the 'alter ego' of Weldon Kees. He seems quite a lonely individualist, divorced and often out of his home. He never gets any phone calls. I think the poem is witty, urbane, and successful.
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