Philippe Gravel

Philippe Gravel Poems

Ces fleurs, ah!
Quelles jolies berbères
Héphaïstos lui-même
Martelant de sueurs drues
...

Le frimas indécent
Dont les poutres se soutiennent
Comme des trapézistes,
...

Si l'on croit au Dieu des signes
Rédempteur de cartes
De billets
...

Cheveux volants
Flottant, flottants,
De par les septentrionales aises
De l'avide amas blanc
...

Méandres enivrants
La cheminée d'une chandelle
Qui touche l'oraison éteinte
De sa dernière lueur
...

À la pavoise finie
D'un chemin effiloché
De feuilles en sarcophages
Une orgie prosaïque
...

Je haletais patiemment
Car avalant mes troubles difformes je
Réalisai que mon regard avait été chloroformé dès
ses premiers instants
...

Elle se disait étudiante
Mais raisonnait plutôt
À la manière d'une chaise pliante,
...

When I shut down each lights,
When I delve more than ever did I
Into obscurity;
I have visions of this foreign country
...

Mes yeux
Sont là
Pour considérer
Quelle prochaine destination
...

Les nuages gonflés
Les enclos ouverts
Les yeux illuminés,
...

Améthyste, je te poursuivrai et tu me tueras
Car j'hume cet air
Dont je veux couper toutes les particules,
Car je plonge dans cette eau froide
...

14.

La Lune est si particulière
Tantôt elle prend la forme d'un masque Toltèque
Désormais
Elle défie le mépris de mes lèvres
...

Elle tapissait le ciel
Comme une énorme cerise écrasée
Lévitant les yeux vers elle
Soudoyant les mies moisies
...

Un héron
Dont la vue transcende
Mes panses mégères
Même si loin
...

Pour échouer dans la cuvette fatale
Des réfugiés erraient au préalable
Sur ces flancs aux devises de meringues
Qui insupportaient les caprices de leurs dents bouffantes
...

Par là
Se faufilent
Les gouttes renégates
Tombées en arbrisseaux
...

Je me lève
Je suis sanctifié (à nouveau)
Un suaire de compliments
Dégénérés,
...

D'autant d'amonts
Qui rendirent possibles
La création
De scéniques impossibilités;
...

The Best Poem Of Philippe Gravel

Abondance

Ces fleurs, ah!
Quelles jolies berbères
Héphaïstos lui-même
Martelant de sueurs drues
Hors des forges de son repaire
Aurait-il pu rallier la Terre, le feu, l'eau, le fer
De telle pharaonique manière
Instiller en l'aventureuse Sofia
De si pétillants masques d'éther?

Même si l'Adriatique
Devait un jour s'enivrer de lèvres sèches
Devenir brute belliqueuse à souffle de soul, de grisou, de véhéments tridents
Ce jardin en bordure de la route
En l'ombre d'un grand hêtre errant
Résistera au joug atroce des dés;

N'en suffise qu'à la présence germée
De ses aromatiques monuments.

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