En me promenant parmi les miens ce matin venteux
Dans une maree de soleil entre l'averse et l'averse,
Je reprends ma vielle conspiration avec la pierre
Mouillee et les images maladroites du coeur lorgnant.
Encore une fois, comme avant, je me rappelle de ne pas oublier.
Il y a une fierte contrariante en etant de la cote
Des anges tombees et en refusant de me lever.
Nous pourrions etre tous sauves en tenant l'oeil sur la colline
En haut de toutes les rues, car la voila,
Eternellement, si quand meme hors de propos, visible-
Mais nous cedons plutot aux formules amusantes,
Le mystere faux du signe de tete entendu;
ou nous gardons le silence maussade a la lumiere et a l'ombre,
Repetant nos saluts intelligents sous
Le regard froid d'un Dieu sanctimonieux.
Une partie de mon esprit doit apprendre sa place,
Les choses qui ont lieu dans la cuisine des maisons
Et les ruelles resonnantes de cette cite desesperee
Devraient engager plus que mon interet desinvolte,
Exiger plus d'interet que ma pitie desinvolte.
-'Spring in Belfast'. Derek Mahon (b.1941) .
-unfinished
Il ya une fierte contrariante en etant de la cote
Des anges tombees et en refusant de me lever.
Nous pourrions tous etre sauves en ayant l'oeil
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From your poet's note it is known that Derek Mahon is a Northern Irish Protestant who has written this poem in english. There is no religious prejudice in his writing and in fact he is on the side 'of the fallen angels'. In honesty, he mentions his 'casual interest/ casual pity'. Thank u for your translation.