La Place Poem by PANAGIOTIS TSAKRIS

La Place

La place
Le palmier rayé était de nouveau là
Le même? Non, probablement un autre a été planté par le prochain maire.
Le bougainvillier rouge le gardait autour,
et en face des troncs taillés pleuraient le morceau qu'ils avaient perdu.
Les bancs, en bois, vert fané se tenaient
dans les coins du carré, des corps et des pensées chargés.
Les balustrades, certaines peintes, d'autres rouillées
ils voulaient en protéger un,
ailleurs jaune et ailleurs vert pâle, herbe.
La fille avec les deux chiens et le vieux monsieur avec les siens
ils marchaient dans les rues pavées,
pressant sur les feuilles sèches d'un automne hésitant,
avec un ciel se demandant s'il était temps de devenir gris.
Tout était toujours là. Son temps passait et donc sa propre place sur le banc
elle a été rattrapée par un autre et derrière lui un autre… et un autre attendait
dans une série qui s'est perdue profondément à l'horizon;

This is a translation of the poem Η Πλατεια by PANAGIOTIS TSAKRIS
Thursday, February 18, 2021
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